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Composition du gouvernement am�ricain :
www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-3222,54-628042,0.html
Composition du gouvernement fran�ais :
www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/gouvernement/composition_gouvernement_34
Les pr�sidents Bush et Chirac
Source : Wikipedia*
Les attentats du World Trade Center � New-York donnent l'occasion aux deux pays de prouver au monde la solidarit� qui les unit. Le 12 septembre 2001, la France propose � l'ONU une r�solution condamnant les attentats de la veille : la r�solution 1368 est adopt�e par le conseil de s�curit�.
En 2004, la coop�ration entre les forces fran�aises et am�ricaines en Afghanistan se place dans de la Force internationale d'assistance et de s�curit� (FIAS). Suite � l'accord du sommet d'�vian de juin 2003, la France a �galement envoy� plus de 200 commandos des forces sp�ciales.
Elles sont sous le contr�le des Am�ricains et rel�vent aussi du commandement d'Henri Bentegeat, chef d'�tat-major des arm�es. Elles re�oivent la confiance des forces am�ricaines qui leur offrent la totalit� des informations disponibles. Elles sont �paul�es par l'action des forces a�riennes isra�lo-am�ricaines.
Selon le quotidien am�ricain Washington Post (3 juillet 2005), les services secrets fran�ais et am�ricains (CIA et DGSE), ont cr�� en 2002 une unit� sp�ciale � Paris, appel�e Alliance Base. Elle organise la recherche de suspects li�s aux r�seaux islamistes terroristes.
La crise de la guerre d'Irak
Cependant la France, au contraire des Anglais, se veut � aux cot�s � et � non derri�re � les �tats-Unis. Cette ambition fait appara�tre de profondes divergences, qui atteignent leur paroxysme en 2003.
� partir de 2002, la diplomatie fran�aise s'oppose de plus en plus frontalement � la volont� de l'administration am�ricaine d'intervenir militairement en Irak. En Mars 2003, la France est ouvertement contre la guerre en Irak � l'ONU ; c'est le plus grand contentieux entre les deux pays.
Se d�veloppe alors dans les m�dias et dans l'opinion am�ricaine un fort ressentiment � l'�gard des Fran�ais. Le 15 mai 2003, l'ambassadeur de France � Washington, Jean-David Levitte, publie une lettre � l'attention des directeurs de presse am�ricains, dans laquelle il d�nonce les fausses informations dont la France est victime.
Parall�lement, s'accentue en France un sentiment n�gatif � l'�gard de la politique des �tats-Unis. Lors d'un sondage CSA-La Croix, r�alis� le 22 septembre 2004 � l'occasion des �lections pr�sidentielles am�ricaines,
33% des Fran�ais se dirent � inquiets � � l��vocation des �tats-Unis, contre 12 % quatre ans auparavant. Et 87 % d�entre eux auraient vot� pour l'opposant John Kerry. George W. Bush remportera finalement ces �lections, au regret de nombreux Fran�ais qui craignent que cette r��lection emp�che une v�ritable reprise des relations politiques.
Mi 2004, le commerce bilat�ral a repris une activit� normale et certains am�ricains ont m�me proclam� que la France avait eu raison de ne pas intervenir militairement en Irak.
En novembre 2004, suite � la crise ivoirienne, les �tats-Unis soutiennent la r�solution 1572 pr�sent�e par la France devant le conseil des Nations-Unies, qui prononce un embargo sur les armes ivoiriennes. En f�vrier 2005, les deux pays se rejoignent sur le probl�me libanais : ils appellent ensemble au retrait des troupes syriennes du Liban.
Le 14 octobre 2005, Condoleeza Rice s'est entretenue avec le pr�sident de la R�publique et Philippe Douste-Blazy. Ils ont envoy� ensemble un avertissement � l'Iran : ils ont menac� de saisir l'ONU sur le dossier du nucl�aire, si l'Iran ne reprenait pas les n�gociations avec l'Union europ�enne. Malgr� ces rapprochements diplomatiques, il reste plusieurs contentieux non r�gl�s entre les deux pays.
Isra�l
Un point de divergence important entre la France et les �tats-Unis : la question isra�lo-palestinienne. La France fut, jusqu'en 1967, l'alli� privil�gi� d'Isra�l. Depuis la guerre de 1967, De Gaulle a mis � l'index Isra�l et sa politique. Depuis lors, la diplomatie fran�aise a gard� la m�me ligne.
Aux �tats-Unis, en revanche, on assiste tr�s passivement aux premi�res ann�es difficiles de l'�tat isra�lien, et puis on change nettement d'attitude par la suite au point de remplacer la France comme alli� privil�gi� d'Isra�l apr�s 1967.
La France tenta de m�nager les int�r�ts palestiniens et Isra�liens durant son alliance avec Isra�l, tandis que les �tats-Unis apparaissent plus comme un grand fr�re protecteur et nourricier qui laisse faire. George W. Bush avait ainsi mis le pr�sident de la Palestine Yasser Arafat sur la touche alors qu'il b�n�ficiait d'une protection fran�aise.
Railleries
Les relations franco-am�ricaines sont de plus pollu�es par des mouvements � anti � existants dans les deux pays. La France poss�de ainsi un fort bataillon d'Anti-Am�ricains patent�s ; idem de l'autre c�t� de l'Atlantique avec le french bashing o� les blagues anti-fran�aises sont l�gions et la litt�rature anti-fran�aise copieuse.
La France et l'Angleterre ont, depuis huit si�cles d�j�, le m�me type de relations agressives. Ces huit si�cles d'�changes d'insultes n'ont toutefois pas emp�ch� les deux d�mocraties de s'unir pour affronter ensemble les d�licats �cueils du XXe si�cle, aussi personne ne peut pronostiquer l'�volution des relations franco-am�ricaines � l'avenir qui oscilleront, comme par le pass�, entre la guerre froide et l'amiti� sinc�re.
Dans un entretien accord� aux journalistes am�ricains de l'International Herald Tribune le 20 mars 2002, Jacques Chirac exprimait son sentiment face � l'anti-am�ricanisme en France :
"Je ne peux pas accepter l'id�e qu'il y aurait un ph�nom�ne culturel d'antiam�ricanisme en France, pas plus qu'il n'y a un ph�nom�ne d'antis�mitisme, malgr� les d�clarations d'un vice-ministre isra�lien qui souhaite que des juifs fran�ais viennent s'installer en Isra�l ! Il n'y a pas d'antiam�ricanisme. En tous les cas ce n'est pas vrai dans le sens de l'opinion publique.
Alors, je le r�p�te, il y a les choses qui agacent les Fran�ais, c'est vrai, mais cela rel�ve des querelles naturelles de famille. Il n'y a pas, je le r�p�te, d'antiam�ricanisme. Dans une vraie famille il y a des personnalit�s, tout le monde n'est pas forc�ment align�, mais lorsque la solidarit� est n�cessaire, elle est toujours l�."
*Retrouvez cet article sur le site de Wikipedia, ainsi que de nombreux liens vers des � mots-cl�s �